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Économie circulaire : définition et exemple

Depuis la révolution industrielle, les modes de production et de consommation sont basés sur des ressources naturelles abondantes et facilement disponibles. Cependant, ce schéma familier d'une économie linéaire n'est pas adapté aux réalités du 21ème siècle. Dans cet article, nous examinons comment le modèle moderne d'économie circulaire aide à prendre soin de l'environnement. Nous allons aussi répondre aux questions suivantes : quelle est l'idée défendue par l'économie circulaire ? Comment participer à l'économie circulaire ?

Dans cet article sur l'économie circulaire, vous allez découvrir :
  • Comment définir simplement l'économie circulaire ?
  • Quels sont les 7 piliers de l'économie circulaire ?
  • Pourquoi faire de l'économie circulaire ?
L'économie circulaire vise à préserver les ressources et à réduire l'impact environnemental, ainsi qu'à accroître l'efficacité à tous les stades de la fabrication des produits.

Comment définir l'économie circulaire ?

Il existe différentes formulations de la définition de l'économie circulaire. Nous allons en examiner quelques-unes.

Économie circulaire : définition simple

En termes simples, l'économie circulaire est une alternative à l'économie linéaire classique (extraction, utilisation, élimination). En d'autres termes, l'économie circulaire vise à gérer les ressources de manière intelligente et efficace. L'idée de base est de fabriquer des produits au design le plus simple possible, en évitant les pièces inutiles et les substances toxiques. Cela rend le produit plus facile à recycler ou à récupérer pour une utilisation ultérieure, au lieu de l'éliminer directement.

Économie circulaire : définition officielle

L'économie circulaire a été définie par les Nations Unies comme suit : "L'économie circulaire est un système de production, d'échange et de partage qui permet le progrès social, la préservation du capital naturel et le développement économique tel que défini par le rapport Gro Harlem. Son objectif ultime est de découpler la croissance économique de l'épuisement des ressources naturelles en créant des produits, des services, des modèles économiques et des politiques publiques innovants qui prennent en compte tous les flux tout au long de la vie du produit ou du service. Ce modèle est fondé sur une utilisation optimale des ressources et la création de boucles de valeur positives. Il met notamment l'accent sur les nouveaux modes de conception, de production et de consommation, l'allongement de la durée de vie utile des produits, la réutilisation et le recyclage des composants." En ce qui concerne la France, l'ADEME propose également sa définition de l'économie circulaire : "L'économie circulaire est un système économique d'échange et de production qui, à toutes les étapes du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l'efficacité de l'utilisation des ressources et à diminuer l'impact sur l'environnement tout en permettant le bien-être des individus. " (source : ADEME, 2014. Économie circulaire : Notions). Nous pouvons conclure de ces deux définitions que l'économie circulaire est en fait l'étape opérationnelle d'une politique généralisée de développement durable. Toutes les problématiques sociales, économiques et environnementales qui découlent des modes de production et de consommation actuels sont prises en compte dans les boucles.

Économie circulaire en anglais

En anglais, l'économie circulaire a à peu près la même consonance - " circular economy ". est également appelée "circularity" ou, en abrégé, "CE". La notion même d'économie circulaire nous est venue de la langue anglaise et a ensuite été utilisée comme une désignation commune pour un nouveau modèle de production.

Qui a créé l'économie circulaire ?

Le flux circulaire pour les matériaux et l'énergie a été abordé pour la première fois par Kenneth E. Boulding dans son livre publié en 1966. Il y expose l'idée que nous devrions adopter un système de production "circulaire". Il est étonnant de voir comment, dans son ouvrage concis, il est parvenu à énoncer tous les principes de base sur lesquels repose aujourd'hui la notion moderne d'économie circulaire. Cependant, il a fallu beaucoup de temps pour que ces principes s'enracinent dans la société comme une approche nécessaire de l'économie, des ressources et de l'environnement. Les auteurs ultérieurs ont largement contribué au développement du concept, mais ils développent les idées de Boulding dans ces domaines plutôt que de les compléter de manière substantielle. Cependant, le terme "économie circulaire" lui-même est apparu pour la première fois en 1990 dans le livre The Economics of Natural Resources de Pearce et Turner. Dans leur travail, Pearce et Turner opposent les systèmes naturels (circulaires) aux systèmes économiques (linéaires). L'idée de Boulding selon laquelle notre vaisseau, la planète Terre, doit être considéré comme un système économique fermé est également mise en évidence dans leur travail. Ces idées ont incité d'autres auteurs à considérer le recyclage comme un processus central d'une économie circulaire.

Diagramme économie circulaire

L'économie circulaire est composée des 5 boucles de valeurs positives suivantes :

Quels sont les 7 piliers de l'économie circulaire ?

Examinez plus avant le schéma de l'économie circulaire, qui présente ses trois idées principales. L'économie circulaire repose sur 3 domaines d'action : Les 3 champs d'action de l'économie circulaire sont ensuite divisés en 7 piliers : L'économie circulaire a également une vocation sociétale de création d'emplois. Toujours selon l'ADEME, les emplois liés à la mise en œuvre de l'économie circulaire sont estimés à 800 000 emplois équivalents temps plein. D'ici 2030, une augmentation de 300 000 emplois dans ce secteur est attendue.

Quelles sont les 4 étapes de l'économie circulaire ?

Selon The Circularity Gap, qui est présenté chaque année au Forum économique mondial de Davos, seuls 9 % des matériaux de l'économie mondiale sont recyclés. Le Circularity Gap a formulé "4 actions pour combler le fossé" en vue de ce problème et du plan de transition universelle vers une économie circulaire : Traduire les tendances mondiales en voies nationales, régionales et commerciales. Cela permettra aux États-nations, aux régions, aux villes, aux industries et aux entreprises de formuler des stratégies pratiques adaptées au contexte, aux incitations, aux marchés et aux mandats locaux. Développer des paramètres de décision et un cadre de mesure. Cela encouragera la fixation d'objectifs, les évaluations et l'examen par les pairs, qui serviront à leur tour à comparer les performances et à suivre les progrès réalisés par rapport aux ambitions mondiales à plus long terme telles que les objectifs de Paris et les ODD. Faciliter l'apprentissage entre pairs et le transfert de connaissances. Cela accélérera la diffusion internationale des politiques et pratiques efficaces en matière d'économie circulaire, en favorisant une éthique de collaboration qui aide à mieux comprendre et à accélérer l'adoption. Construire une coalition mondiale pour l'action qui soit à la fois diverse et inclusive. Cette coalition rassemblera des entreprises, des gouvernements, des ONG et des universitaires à l'avant-garde, afin de renforcer collectivement les capacités et les compétences et de répondre ainsi mieux et plus durablement aux besoins de la société.

Pourquoi faire de l'économie circulaire ?

L'économie circulaire s'adresse aux acteurs à toutes les étapes du cycle de vie d'un produit. L'éco-conception est l'un des piliers fondamentaux de l'économie circulaire et s'adresse aux acteurs économiques. C'est-à-dire les producteurs de biens ou de services. Le fait de penser, d'optimiser et de revaloriser un produit dans sa globalité est une étape nécessaire vers une économie qui préserve la planète. Dans ce contexte, l'éco-conception permet de : L'éco-conception minimise l'impact du produit sur l'environnement en prenant en compte l'ensemble de son cycle de vie. Tous les aspects du produit sont pris en compte : matières premières, méthodes de fabrication, utilisation, durée de vie, réparations ou recyclage éventuels, etc. L'objectif principal de l'économie circulaire est de faire mieux avec moins de ressources naturelles, tout en réduisant la quantité de déchets qui peuvent être générés. Un produit éco-conçu n'est pas destiné à être simplement détruit en fin de vie. Il a vocation à être déconstruit afin de réutiliser ou de revaloriser le maximum de ses composants. C'est pourquoi l'utilisation de composants toxiques est à proscrire pour une réutilisation plus facile.

Économie linéaire vs économie circulaire

Comme nous l'avons écrit plus haut, l'économie circulaire est essentiellement une alternative à l'économie linéaire classique. Examinons de plus près la différence entre ces modèles en utilisant l'exemple de la "fast fashion".

Quel est le principe de l'économie linéaire ?

Le cycle classique et linéaire consiste à produire, à utiliser ce qui est produit, puis à le détruire. Ce modèle a été viable pendant des décennies parce que les entreprises sont obsédées par la maximisation des profits. Malheureusement, même avec le développement de la philosophie de l'économie circulaire, une grande partie du monde vit selon les lois de l'économie linéaire. Les biens sont produits, utilisés, puis envoyés à la décharge ou incinérés. Le principe de l'économie linéaire est que les ressources nous sont données pour que nous les utilisions et en tirions profit "ici et maintenant", sans avoir à réfléchir aux conséquences de cette production. La "fast fashion" est un excellent exemple d'économie linéaire. La mode rapide signifie des sorties fréquentes de collections qui reprennent les tendances des défilés de mode des grands créateurs. Les géants de la mode tels que ZARA, H&M et SHEIN sont des symboles de la "fast fashion" et accessible. Grâce aux réapparitions rapides des tendances et aux prix bas, il est devenu possible de rafraîchir sa garde-robe plusieurs fois par saison. Ce stratagème marketing a créé une nouvelle habitude d'achat - être à la mode ici et maintenant. Les vêtements ne sont plus associés à quelque chose de durable et de haute qualité, mais à une tenue "à usage unique".

Quelles sont les conséquences de l'économie linéaire ?

L'économie linéaire de la "fast fashion" a pour conséquence de porter un coup dévastateur à l'environnement. Tous les articles inutiles et usés (et ceux-ci apparaissent rapidement, car les vêtements sont fabriqués à partir de matériaux de faible qualité) , ainsi que les invendus sont envoyés dans des décharges et incinérés en quantités colossales. Tout cela entraîne une multiplication des décharges perpétuelles et des émissions toxiques dans l'environnement.

Quelles différences entre l'économie linéaire et circulaire ?

Au fur et à mesure qu'elle évolue et se diversifie, l'économie industrielle suit strictement sa principale caractéristique : le modèle linéaire de consommation des ressources "take – make – waste". L'économie circulaire, en revanche, consiste à préserver les ressources naturelles et à réduire les incidences négatives sur l'environnement "reduce-reuse-recycle" en se référant à la règle des 3R. Dans la mode, la différence entre l'économie linéaire et l'économie circulaire dépend largement des créateurs. Ce sont eux qui décident de créer des objets avec des matériaux de qualité et des modèles pertinents pour les prochaines années, ou de lancer une nouvelle tendance qui "mourra" en une saison. En raison des préoccupations mondiales concernant les questions environnementales dans l'industrie légère, les directives suivantes ont été formulées. La transition de l'industrie de la mode d'une économie linéaire à une économie circulaire implique :

Économie circulaire et bâtiment

Une révolution est en train de se produire dans le secteur de la construction en France. En 2020, la France est passée aux normes environnementales RE 2020, qui sont plus strictes pour le secteur de la construction. En France, le secteur de la construction représente 44% de la consommation d'énergie et près de 25% des émissions de CO2. Il convient de noter que la France a commencé à verdir le secteur il y a plus de 10 ans. En 2008, l'UE a publié une directive-cadre sur la gestion des déchets. Il s'agit d'une mesure nécessaire qui s'applique notamment aux bâtiments. En ce qui concerne les bâtiments, la majorité des déchets sont générés par la démolition - 65 %. Toutefois, 28 % sont destinés à la rénovation et seulement 7 % à la construction neuve. Cette directive fixe l'objectif de recyclage et de valorisation à 70 %. Quelles mesures spécifiques sont appliquées dans le secteur de la construction pour mettre en œuvre l'économie circulaire ? Tout d'abord, le tri des déchets. En fonction du site et de sa localisation, les déchets sont soit triés sur place, soit transportés vers des centres de traitement. Ce faisant, l'entreprise de construction doit veiller à ce que l'ensemble du processus de gestion des déchets soit transparent. L'objectif est de réutiliser autant que possible les matériaux recyclables. Cette approche de l'économie circulaire pour les bâtiments permet de réduire les émissions de carbone, principale cause du changement climatique.

Afnor et l'économie circulaire

AFNOR est l'association française de normalisation. Elle a été créée en 1926 et est placée sous l'autorité du ministère de l'industrie. Dans le cadre de ses activités, AFNOR a développé la norme expérimentale XP X30-901, qui contient des recommandations pour la gestion des projets d'économie en circuit fermé. Cette norme a été publiée en 2018 dans le cadre de la politique globale de gestion des ressources et des déchets. Objectifs de la normalisation AFNOR : " D'un point de vue européen et international, la normalisation devrait se concentrer sur la terminologie, la caractérisation des déchets, la durée de vie des produits, voire leur réutilisation. Et ce, en présence de toutes les parties prenantes : autorités locales, associations de consommateurs ou publiques, voire ONG, industriels, sociétés de services, bureaux d'écoconception, institutions publiques, etc. Ainsi, la norme XP X30-901 relative à la gestion d'un projet d'économie en circuit fermé peut servir de système de référence utilisé dans d'autres pays, et AFNOR se charge de porter la voix des acteurs français. "

Les modèles d'entreprise modernes comme exemple d'économie circulaire

Dans le monde entier, de nombreuses entreprises fonctionnent déjà dans le cadre d'une économie circulaire et affichent des marges bénéficiaires élevées. Il existe cinq modèles d'entreprise pour l'économie circulaire : Resource Recovery - Récupération des ressources - Modèle qui utilise l'innovation et les possibilités technologiques pour récupérer et réutiliser les ressources. Le recyclage en circuit fermé, où les déchets sont recyclés en nouvelles ressources, en est un exemple. Product Life Extension - Prolongation de la durée de vie des produits - La prolongation de la durée de vie des produits est un modèle qui, par le biais de la remise à neuf, de la réparation, de la modernisation ou de la recommercialisation des produits, permet de conserver le bénéfice économique aussi longtemps que possible. Ce modèle implique également le passage de la vente de biens à la vente de services pour leur utilisation. Plateforme collaborative (sharing economy) - Plateformes de partage / consommation collaborative (économie du partage) - un modèle qui repose sur l'échange de biens ou d'actifs dont le taux d'utilisation est faible. Product as a Service - Produit en tant que service - modèle dans lequel les clients utilisent des produits en les "louant" et en les payant lorsqu'ils sont utilisés.

L'économie circulaire en France

La France a le deuxième plus grand nombre de brevets d'économie circulaire au monde. Le plus grand projet d'économie circulaire en France a été lancé par Renault. Le Groupe Renault a annoncé la transformation de son site de production de Flins en Re-FACTORY, la première usine européenne d'économie circulaire spécialisée dans la mobilité à CO2 négatif à l'horizon 2030. L'objectif principal de l'usine sera de récupérer les voitures d'occasion. Mais ce n'est qu'un aspect de la transition vers une économie circulaire. L'usine comprendra également des installations pour le recyclage des pièces automobiles ainsi qu'un centre dédié à l'énergie (batteries de seconde vie, piles à hydrogène). En outre, l'innovation et la recherche dans le domaine de l'économie circulaire seront l'un des axes de travail de l'usine.

Label économie circulaire

L'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a élaboré un référentiel qui aide chaque collectivité à définir sa stratégie et son plan d'action en faveur de l'économie circulaire. En se conformant aux caractéristiques indiquées dans le système, chaque collectivité locale peut obtenir un écolabel. Recevoir le label signifie que vous valorisez votre engagement à mettre en œuvre une politique d'économie circulaire dans votre région ! Qui donne l'étiquette ? La Commission nationale d'étiquetage réunit 7 experts indépendants. Ainsi, la commission examine les contrôles effectués et attribue le label. Il a été établi par un comité stratégique national.

INEC économie circulaire

En Europe, il existe depuis longtemps des organisations qui se consacrent à la promotion et au soutien de l'économie du cycle de vie. L'une de ces organisations est la INEC. L'Institut national de l'économie circulaire, fondé en 2013 par François-Michel Lambert, député des Bouches du Rhône. L'institut formule ses activités comme suit : " L'organisation multilatérale est composée de plus de 200 membres, organismes publics et privés : entreprises, fédérations, collectivités, institutions, associations, ONG et universités. La diversité de ces acteurs permet de développer une vision holistique de l'économie circulaire, prenant en compte l'ensemble des préoccupations économiques, sociales et environnementales." L'objectif du INEC est triple : Au cours de son existence, l'institut a accompli un certain nombre de missions importantes pour l'environnement. Ils ont été les premiers, en partenariat avec l'Agence française de l'environnement et de l'énergie, à organiser des conférences sur l'économie circulaire à Paris en 2014. En 2017, ils forment un projet de loi en faveur de l'économie circulaire. Ils mettent en œuvre un programme "d'école circulaire" pour les marchés publics. Et en 2021, le CENI publie l'étude "Transition vers une industrie zéro déchet - quels modèles ?". Comment accélérer ? " qui recense les principaux modèles économiques de l'économie circulaire et leurs avantages.

Maison de l'économie circulaire

Une autre association qui contribue au développement de l'économie circulaire est la maison de l'économie circulaire. Les fondateurs voulaient créer un lieu où les participants partageant les mêmes valeurs pourraient se réunir. Ainsi, parmi les initiatives de l'association figurent : Et le projet continue de grandir, attirant de nouveaux membres qui partagent les valeurs de : l'éco-conception, la mutualisation des besoins, la préférence de l'usage à la propriété, la consommation responsable et collaborative, l'allongement de la durée de vie des produits, le recyclage, etc.

Véolia et l'économie circulaire

Veolia développe et met en œuvre des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie qui contribuent à faire une différence radicale. " Veolia a pour ambition de devenir une entreprise de référence en matière de transformation environnementale. A travers trois activités complémentaires, Veolia favorise l'accès aux ressources, la conservation des ressources existantes et le renouvellement. L'entreprise a trois secteurs d'activité : eau, recyclage, énergie. Les résultats de Veolia sont impressionnants. En 2020, le groupe Veolia a fourni de l'eau potable à 95 millions de personnes et de l'assainissement à 62 millions de personnes, produit près de 43 millions de mégawattheures et recyclé 47 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 26,010 milliards d'euros en 2020 . "

Loi économie circulaire France

Les travaux de la Convention climat citoyenne ont abouti à une loi visant à lutter contre le changement climatique et à renforcer la résilience à ses effets, promulguée et publiée au Journal Officiel le 24 août 2021. Cette loi inscrit l'écologie dans notre société : dans nos services publics, dans l'éducation de nos enfants, dans notre urbanisme, dans nos déplacements, dans nos modes de consommation, dans notre justice. " Nous faisons désormais entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement en passant par les déplacements, c'est la plus grande loi environnementale du quinquennat. Je suis fier d'avoir présenté ce texte transformateur et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail acharné et minutieux d'enrichissement du texte. Le ministère de la Transition écologique sera là pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures prévues par le texte. " - Barbara Pompili Comment ces mesures affecteront-elles la vie quotidienne ? Les plus notables à nos yeux sont : À découvrir : 2 lois à connaître à propos de la lutte contre le changement climatique :
Vous savez désormais tout sur l'économie circulaire
Le modèle économique linéaire qui a apporté le confort matériel à des millions de personnes sur terre au cours du siècle dernier touche à sa fin. Il est désormais urgent de repenser les flux économiques pour assurer le développement conjoint et prospère des ressources naturelles et des sociétés humaines. https://youtu.be/evjGT35-4LU L'économie circulaire a la volonté de transformer ce système de réduction d'impact en un système de création de valeur qui sera positif sur le plan social, économique et environnemental. Une solution préventive est typiquement l'éco-conception d'un produit. L'économie circulaire est l'un des enjeux majeurs de demain pour répondre au défi sociétal et démographique à l'échelle mondiale. Pour les acteurs économiques, l'éco-conception est le principal engagement pour faire partie du changement.